Le nombre de personnes au chômage augmente d'année en année. L'angoisse de ne pas avoir une source de revenus constante est trop lourde à porter. Pour les jeunes diplômés, ne pas trouver un emploi à la sortie de l'université devient une crainte face à la montée du chômage. Or, bien qu'il n'existe pas de remède miraculeux contre le chômage, il est important de savoir quelle est la solution optimale. Découvrez ici quelle solution adopter pour sortir du chômage.
La reconversion
Généralement, après la perte d'un job, le premier réflexe consiste à partir à la quête d'un nouveau poste en se candidatant pour toutes les offres qui se présentent. Hélas, le recours à cette méthode se solde souvent par des refus. Dans ce cas, l'on sombre alors dans la spirale infernale de constitution de dossier en apportant à chaque fois un nouvel élément, en trichant un peu afin de peaufiner le CV ou la lettre de motivation. Mais si pendant un instant on pensait reconversion ?
Il ne s'agit pas forcément de laisser tomber tous les rêves et projets que l'on avait. Mais une halte dans le parcours afin de réajuster les ambitions en fonction de la situation. Cela permet d'explorer d'autres pistes et saisir une nouvelle opportunité d'emploi. La reconversion permet aussi de se découvrir des compétences dans de nouveaux domaines. C'est ainsi que le village de l'emploi avis propose des formations spécifiquement tournées vers les systèmes de l'information, afin de permettre aux sans-emplois d'avoir le profil parfait recherché par les employeurs.
En plus de permettre de toucher à d'autres emplois, la reconversion offre plusieurs avantages. D'abord, elle permet de retrouver l'estime de soi. Ensuite, elle permet de développer de nouvelles idées dans un cadre tout à fait nouveau. Enfin, c'est un excellent moyen d'être épanoui.
Chercher intelligemment
Si vous ne désirez pas vous reconvertir, vous devez alors penser à chercher un nouvel emploi. Pour trouver de l'emploi, il faut certes chercher après un refus. Mais là se trouve la difficulté : comment chercher efficacement ?
Un échec signifie que votre profil n'est pas celui recherché. C'est qui est admis. C'est pour cela que lors de la rédaction du CV, le postulant doit prendre soin de mettre en valeur les compétences qui correspondent au profil recherché. Souvent bien qu'ayant le profil recherché, le candidat n'a pas de suite à son dossier parce qu'il manque à ce dernier des éléments convaincants. En rédigeant donc le CV, il faut tenir compte :
- des compétences exigées,
- des expériences exigées,
- des qualifications.
L'implication directe de tout ceci est que désormais, il faut éviter de postuler à toutes les offres d'emploi. Ce n'est pas parce que l'on a besoin à tout prix d'un emploi qu'il faut envoyer son dossier à toutes les agences, même sans avoir les compétences recherchées. Les recruteurs font plus attention aux candidats qui ne postulent pas au hasard.
Pour y parvenir, il faut mener une petite recherche sur l'entreprise avant la constitution du dossier. De cette façon, le CV ou la lettre de motivation sont rédigés avec plus d'attention et ont plus de chance de retenir l'attention du recruteur. Cela ne garantit pas la réussite au premier essai, mais augmente considérablement les chances du candidat.
Une recommandation, certes audacieuse, mais très utile est de discuter avec le recruteur lorsque l'entretien se solde par un échec. Cette discussion consiste à lui demander les causes du refus. Il ne s'agit pas de profiter d'une nouvelle occasion de le convaincre, mais de découvrir la raison de son refus. Cette petite astuce permet au demandeur d'emploi de mieux se préparer pour une éventuelle nouvelle occasion.
Apprendre à justifier la période d'inactivité
Il est compliqué d'expliquer les trous dans le CV. Pourtant, plus de 40% des chômeurs estiment ne pas avoir travaillé sur douze mois. Cette proportion grandit chaque année. Généralement, les demandeurs d'emploi passent le temps entre les recrutements. Aussi, ils essaient de dissimuler les trous au cours des entretiens ou dans la rédaction du CV.
D'abord, il ne faut jamais commettre l'erreur de tricher en comblant les vides. De fait, certaines personnes qui sont désespérément à la recherche d'emploi n'ont aucun scrupule à trafiquer les dates sur leur CV lors de la constitution de dossier pour des recrutements. Les recruteurs risquent fort de s'en rendre compte. Il faut être assez honnête et expliquer les trous. Surtout si vous avez passé le temps d'entretien en entretien, l'idéal est de faire comprendre au recruteur les raisons de l'échec.
Ensuite, si le candidat a passé le temps à exercer un métier hors de son domaine professionnel, il doit le notifier et le justifier. Être resté actif est toujours mieux perçu que l'inactivité. Dans ce cas, il faut prendre soin de mettre en valeur la compétence acquise dans cette période. Quand bien même l'idéal est de rester en contact avec son domaine d'activité, quelle que soit la petitesse du poste occupé, nul ne sera contre l'écart d'activité tant que cela permet de rester actif.
Enfin, il faut à tout prix éviter la victimisation. Lorsqu'on postule une offre d'emploi, il faut être sûr de soi. Le recruteur veut embaucher quelqu'un qui est convaincu d'être le candidat parfait. La meilleure façon de mettre toutes les chances de son côté est de ne surtout pas s'ériger comme une victime du système.
Solliciter un accompagnement
Pendant la période de recherche d'emploi, il est important de se faire accompagner. Par exemple :
- le bureau d'aide à l'insertion professionnelle,
- les associations d'anciens étudiants,
- les services de relation avec les entreprises
- et les forums de recrutement
sont des structures qui permettent d'être à l'affût des recrutements. Pour les détenteurs d'un BAC+4, l'association pour l'emploi des cadres (APEC) est un excellent accompagnateur. Par-dessus tout, le village de l'emploi constitue un parfait creuset pour les personnes désireuses de faire carrière dans le secteur des systèmes d'information notamment. Le village de l'emploi a des avis positifs à cause d'un système d'accompagnement bien pensé. Les demandeurs d'emploi qui rejoignent le programme reçoivent une formation par transfert d'expérience en 9 mois. Ainsi, ils sont pleinement opérationnels dès leur prise de fonction. Aussi, le programme offre un coaching allant jusqu'à 36 mois après la signature du contrat par le postulant.
L'accompagnement peut aussi s'étendre à l'intégration des réseaux de professionnels, ou encore l'inscription sur les plateformes comme LinkedIn. Cela permet au diplômé de mettre en ligne son CV et de répondre à un éventuel avis de recrutement relatif à ses compétences.
Apprendre à se valoriser sans expérience dans le domaine
Parmi les critères de recrutement, figure l'expérience. Elle s'acquiert par les stages et le volontariat, bénévolat et autres occupations ponctuelles dans le domaine. Mais si le candidat n'en a pas, il y a bien des façons de se valoriser.
D'abord, si le candidat a exercé dans d'autres domaines, il devra identifier les compétences techniques et fonctionnelles acquises au cours de cette période afin de les mettre en avant sur le CV, la lettre de motivation ou au cours de l'entretien.
De ce fait, la rubrique ''Expérience'' peut aussi être remplie avec les expériences acquises durant les projets académiques et personnels.
Ensuite, si le demandeur d'emploi n'a pas l'expérience dans le domaine et qu'en plus ses expériences transposables ne sont pas conséquentes, il peut mettre en avant sa formation académique. Il s'agit des diplômes, certifications, titres, etc., qui donnent une certaine valeur à la candidature.
Enfin, il faut mentionner sur le CV les compétences humaines acquises tout au long de son parcours. Il s'agit entre autres de :
- la gestion du stress
- le sens de l'organisation
- la capacité à travailler sous pression
- la créativité,
- l'adaptabilité.
Ces compétences sont généralement acquises au cours des expériences hors travail.
Le chômage n'est pas une fatalité. On peut s'en sortir en adoptant la solution idéale en fonction de ses objectifs de carrière.